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Cette petite médaille au verso delaquelle était soudée une épingle qui permettait d'arborer fièrement cette distinction fut offerte à tous les scouts et louveteaux du pays lors du cinquantième anniversaire de la fédération des scouts Baden Powell de Belgique le premier août 1957. Ceux de la 56ème Basse Meuse de Cheratte en faisait évidemment partie.
Outre cette distinction collective, lorsqu'un scout avait fait sa promesse, il portait la croix scoute sur son chapeau et l'insigne rouge sur fond bleu sur sa la poche de poitrine de sa chemise.
Une bande blanche verticale de part et d'autre de la croix scoute de poitrine distinguait le second alors qu'une bande blanche verticale des deux côtés de la croix scoute désignait le CP (chef de patrouille). Chez les louveteaux, deux bandes jaunes enserraient le bras droit du sizainier alors que le sous-sizainier n'en possédait qu'une. La promesse des louveteaux conférait le droit de porter l'insigne représentant un loup, cousu sur la casquette et le même insigne que celui des scouts mais sur fond vert, cousu sur le pull ou la chemise de même couleur.
Mis à jour (Mardi, 02 Juillet 2013 17:25)
En barque pour Maestricht ! (1)
En cet été 1615, Philippe de Hurges a fait un long séjour dans notre ville. Le 31 août, il quitte Liège. Dans les notes de son voyage, il n’est question que de « l’avarice et la dissimulation »des Liégeois, nation colérique, ambitieuse, querelleuse et adonnée à la paillardise ! On comprend donc après ces amabilités, qu’il s’embarque sans regret pour Maestricht. Suivons-le dans son voyage depuis son départ de Liège, son « partement » : « Les pauvres se placent entre les deux rouffes et sont à découvert. Nous trouvâmes sur cette barque marchande fort belle compagnie ; il y avait plusieurs chanoines, tant de Liège que de Maestricht, des capitaines, des demoiselles liégeoises, des moines, des religieuses, des conseillers, des ministres, des marchands, des catholiques, des huguenots et des putains. Sur ces bateaux, il y a toujours de ces garces qui ne gagnent leur vie autrement qu’en faisant ces voyages et prenant la fortune qu’elles rencontrent tant que la jeunesse et la beauté durent. En telle assemblée donc nous partîmes de Liège le 31 du mois d’août 1615 passant joyeusement le temps, les uns jouant de quelque instrument de musique, les autres chantant, les autres entretenant les dames et leur contant des sornettes, les autres lisant leurs heures ou récitant leur chapelet. Entre Liège et Maestricht, en certains endroits, il y a des roches et des montagnes très hautes. De grands creux naturels et des ouvertures artificielles sont accomodées dans ces rochers. Dans ces lieux habitent ceux qui travaillent dans les mines de fer. Ils vivent misérablement là-dedans avec leur famille, tenant autant de la bête que de l’homme tant ils sont contrefaits. « Nous avancions joyeusement distraits par la belle vue du paysage de l’environ et par le plaisir que nous prenions de la pêche du poisson qui se faisait. « Comme Visé est à mi-chemin de Liège et Maestricht, ceux qui font ce voyage prennent leur repas quand ils passent à cet endroit. Donc tout en voguant chacun met sur le coffre au milieu de la rouffe ses provisions. Les jours de chair, les uns apportent un chapon, un rôti, des pâtés, des tartes, des gaufres et les jours de poisson chacun y porte diverses sortes de poisson frit, rôti ou accomodé à la daube. Tout est mangé et bu en commun ; trait d’honnêteté qui me plut fort en cette nation. « Environ les 6 heures du soir, nous arrivâmes au port de Maestricht ayant mis tant de temps à faire ces 5 lieues de chemin par eau entre les deux villes ». [1] Extrait des pages 22 et 23 de la « Petite chronique du Pays de Liège » édité par la RTBF Liège, diffusé dans Liège-Matin au cours de l’année 1980 à l’occasion du millénaire de la principauté de Liège ; ouvrage repris de « Voyage de Philippe de Hurge à Liège et à Maestrect en 1615 et publié en 1872 par H. Michelant », aujourd’hui en téléchargement libre sur internet. Mis à jour (Mercredi, 17 Juillet 2013 16:16) 150 ans déjà
Fichtre, comme le temps passe vite ! C’est sous la houlette de Guillaume MARIETTE, bourgmestre de son état, officier public de l’état civil de la commune de Cheratte(*), canton de Dalhem, arrondissement de Liège, province de Liège que furent enregistrés les septante-six actes de naissance de l’an de grâce mil huit cent soixante trois. L’accès en ligne aux archives de l’état nous permet aujourd’hui de vous en divulguer l’exhaustivité.
Attention cependant, deux paires de jumeaux (en gras dans le tableau) transforment les 76 actes en septante-huit naissances. Sachez encore que les enregistrements 2 et 36 sont corrects ; il s’agit de la naissance de deux cousins, fils de deux frères Dessart ayant épousé deux sœurs Moitroux. (*) Et accessoirement arrière-arrière grand-père du signataire du présent article. René Gotfryd 8 septembre 1944... Cheratte en fête
8 septembre 1944, les troupes alliées pénètrent à Cheratte. Dénouement attendu depuis des années, la journée de la libération fut un souvenir inoubliable pour tous les Cherattois qui firent la fête avec leurs libérateurs comme en témoigne la photo ci-dessous saisie rue de Visé, devant « La Populaire », maison devenue aujourd’hui l’armurerie Fissette.
Après de longs applaudissements nourris, les fameuses distributions de cigarettes et de chewing-gum, les félicitations de circonstances dans un anglais souvent approximatif, les libérateurs émirent le souhait de se désaltérer, point n’était nécessaire de parler correctement le wallon ou le français pour se faire comprendre. L’ambiance d’alors est résumée sur l’affiche produite par la RTBF éditée pour les cinquante de l’événement et reproduite ci-dessous.
Tout ce petit monde prit alors d’assaut les quelques bistrots de la rue de Visé. L’idée de génie d’Henry PAUWELS, le François Walthéry de service, fut alors de dessiner un GI et un soldat anglais sur de grandes feuilles en demandant à chacun d’y apporter une signature, une adresse, un matricule, un petit mot, etc. Ces deux magnifiques dessins et leurs nombreuses apostilles furent ensuite oubliés dans le fond d’une armoire pendant près de cinquante ans avant que Lisy SIMON ne les exhume et les encadre pour égayer un mur de son living. Ces deux pépites viennent de nous parvenir. Après de longues soirées de décryptage- certains soldats ayant consommés plus que de raison n’écrivaient plus très bien – nous sommes fiers de vous reproduire ces deux magnifiques posters ainsi que le plus grand nombre des annotations y reprises.
Rassurez-vous cependant si vous ne pouvez pas tout lire; tout ce qui est lisible est reproduit ci-dessous. Pour le poster du soldat américain :
Pour le poster du soldat anglais :
Si enfin, vous souhaitez exécuter une recherche alphabétique, voici la liste exhaustive des patronymes repris sur l'ensemble des deux posters :
Mis à jour (Dimanche, 05 Mai 2013 20:36) Avis de recherche
Afin de nous permettre d'identifier plus facilement les personnes figurant sur la photo des années cinquante publiée récemment, nous avons décidé de vous la présenter morceau par morceau en commençant par le coin supérieur gauche.
Ce fragment intègre dix personnes. Un prêtre, à reconnaître, Toussaint Josse, Jacques Rekko, 4 scouts figurant +/- sur la même verticale, Monsieur Willems dans le coin supérieur droit et Georges Rekko dans le coin inférieur droit. Votre avis est attendu avec grand intérêt.
Attention, voici des nouvelles du front :
L'abbé pourrait-être l'abbé Baguette (pour Marie-Anne) ou l'abbé Lambrecht (pour Luc), Toussaint Josse et Jacques Rekko, déjà cités, parmi les 4 scouts sur la même verticale, Léopold Delhoune (lunettes) au-dessus de Paul Demaret sont désormais identifiés; allons, courage, plus que 4 !
Mis à jour (Vendredi, 24 Mai 2013 23:34) |
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