L'histoire du ban de Cheratte (intégrale)
L’Histoire de l’ancien ban de Cheratte, version intégrale.
Voici enfin, dans son intégralité, l’Histoire de l’ancien ban de Cheratte rédigée en 1958 par Léon Linotte. A l’origine, en l’absence de moyens techniques nécessaires à la sauvegarde et la diffusion d’un tel ouvrage, ce travail de 348 pages ne fut édité qu’à quelques exemplaires à destination essentiellement d’un public érudit. Aujourd’hui, en 2014, dans le but d’en faire profiter le plus grand nombre, après de très nombreuses heures de travail assidu, aidés en cela par d’indispensables outils informatiques, nous avons pu donner à ce mémoire écrit il y a plus de cinquante ans une mise en forme qui, nous l'espérons le met en valeur. De plus, afin d’agrémenter ce document de qualité, nous avons jugé utile d’y intégrer quelques illustrations significatives, absentes de la version de 1958, provenant essentiellement de la monographie de Robert Bodson publiée dix ans plus tard ou encore de dessins de blasons réalisés par François Beaujean. La version nouvelle compte 159 pages de format A4 reproduite sous police Times New Roman de taille 12 pour l’essentiel. Bonne lecture. Fredo Gentry
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Mis à jour (Dimanche, 23 Mars 2014 19:21) François Beaujean
Il avait 95 ans et une extraordinaire connaissance de l’histoire de sa région, de son village, du monde fermé de l’héraldique. Il était aussi LA référence lorsque l’on évoquait le charbonnage de Cheratte. Son engouement à transmettre ce savoir encyclopédique le caractérisait. Tous les ouvrages concernés sont marqués de son empreinte.
François Beaujean vient de nous quitter ce lundi 24 février 2014 au terme d'une vie bien remplie. Mis à jour (Samedi, 01 Mars 2014 10:41) Un Cherattois à l'honneur
Voici l'histoire peu banale d'un Cherattois qui a réussi à sortir de l'ornière. Hommage suprême, un ouvrage, écrit par l'ancien ministre Pierre Hazette, vient d'ailleurs de lui être consacré. L'article ci-dessous a été rédigé par Madame Céline Léonard (CCIMAG) qui nous a aimablement autorisés à le reproduire sur Cheratte.net.
Mis à jour (Lundi, 20 Janvier 2014 23:07) Salade de liégeoiseries
Ils ont fait fort les Compagnons de la Belle-Fleur, ils ont même fait très fort : Avec un tel programme, y a pas à dire mais les 120 places assises risquent de partir bien avant la clôture des réservations.
Mis à jour (Dimanche, 05 Janvier 2014 14:24) MMXIVHaut les coeurs du Choeur de Saint-Jo
Le SAMEDI 14 Décembre à 16 heures. espèrent vous rencontrer et ainsi passer une agréable après-midi tout en musique dans une chaleureuse ambiance de Noël. dépend également de vous. le monde". Marché de Noël le 8 décembre)
Mis à jour (Samedi, 12 Octobre 2013 11:33) COCORICO
Cheratte à nouveau à l'honneur :
La remise des décorations du Mérite wallon a lieu, chaque année, dans le cadre des Fêtes de Wallonie. Cette cérémonie se tient à l'Elysette, siège de la Présidence du Gouvernement wallon à Namur, afin d'honorer les personnalités dont l'action remarquable s'exerce dans des domaines aussi divers que le socio-économique, la recherche, le sport ou la culture. Parmi les lauréats 2013 à la remise de cette décoration qui a lieu chaque année dans le cadre des fêtes de Wallonie on retrouve François Walthéry.
Bravo Tchantchès Petits loups d'époque...
Photographie datée de 1941, cela ne nous rajeunit pas mais nous permettra peut-être de consolider notre passé. Il s'agit bien sûr des louveteaux cherattois. En effet, trois d'entre eux sont désormais reconnus. Il s'agit de : - Rang arrière : 7ème en partant de la gauche : Edouard Wrona, ... - Rang central en partant de la gauche : 3ème Jules Van Linthout, 4ème Richard Ciszewski, 6ème Jean Roth.... - Rang avant en partant de la gauche : 2ème Charles Folie, 6ème Jean-Marie Decresson, 7ème Joseph Roth, 8ème Jean-Noël Charlier. Qui pourra identifier le reste de la troupe ? Merci à Norbert Folie pour les premières identifications. Et un méga-merci à Véronique pour cette nouvelle contribution au site. Fredo Gentry
Mis à jour (Samedi, 13 Décembre 2014 14:04) Fête, événement, commération ?
A priori ce cliché pourrait être glissé sans commentaire parmi les photos de fêtes à Cheratte, mais s'agit-il d'un jour de fête ? A moins qu'il ne s'agisse d'un ixième anniversaire, de la bénidiction de la nouvelle bannière ou peut-être plus sérieusement d'une manifestation de souvenir ? Aucune indication ne figure au verso de cette photo. Outre le pélerin à l'extrême droite de cet instantané qui se contrefiche par ailleurs de notre analyse, les seules indications a exploiter sont désormais ci-dessous. Le curé du village est sûrement parmi ces personnages qui posent face au presbytère que vous aurez bien sûr reconnu. Quoi qu'il en soit, vos commentaires sont attendus avec grand intérêt. Un énorme merci à Véronique pour ce souvenir hors du commun.
Fredo Gentry Mis à jour (Jeudi, 22 Août 2013 21:51) Exposition originale
Depuis son invention, la photographie fascine l’homme par sa capacité à figer le réel et sa faculté à immortaliser sous toutes leurs facettes l’intégralité de nos vies et de nos environnements. A Blegny-Mine, cette fascination se concrétise à travers une exposition unique, qui confronte deux visions du monde minier, visions séparées l’une de l’autre par trois décennies de latence. En Wallonie, au temps de leur splendeur, les charbonnages, comme bon nombre d’autres industries, s’inscrivent dans un tissu urbain ou rural dont ils constituent l’une des mailles importantes. Un décor qui n’est pas sans rappeler le film « Metropolis » (1927) du réalisateur austro-allemand Fritz Lang ou l’œuvre « Fabrik » (1943) du photographe suisse Jak Tuggener. Ces sites, aussi rébarbatifs soient-ils, sont avant tout des centres de vie et d’activités économiques dans lesquels des milliers de travailleurs s’épuisent à extraire et à traiter le minerai. Leur fermeture a parfois permis leur réaffectation à de nouvelles activités lorsqu’ils n’ont pas été laissés à l’état persistant de ruines. D’autres, par contre, ont été complètement effacés du paysage et du souvenir collectif. Cette exposition évoque d’une part la fin de l’activité minière en pays de Liège et, d’autre part, l’état actuel de ces sites industriels par le regard objectif, déroutant parfois, de deux photographes de talent. Ces photographes s’inscrivent dans une longue tradition de participation à la construction, consciente ou non, d’une mémoire industrielle, qu’elle soit orale, écrite ou artistique. Pour en rester au seul domaine de la photographie, arrêtons-nous sur les deux seuls photographes officiellement autorisés à photographier les mines souterraines en Wallonie qu’ont été Gustave Marissiaux et Désiré Deleuze. En plus de vues prises en surface, ces photographes ont pu descendre dans les entrailles de la Terre, chose exceptionnelle, dévoilant au monde de la lumière le rude labeur des mineurs de fond. Gustave Marissiaux (1872-1929), le « Constantin Meunier de la photographie », a produit une œuvre magistrale de près de 500 clichés consacrésà la houillerie liégeoise et composés à l’aube du XXe siècle. Commandé par le Syndicat des charbonnages liégeois, ce reportage est alors destiné à montrer la bonne tenue des houillères du bassin et les progrès récents réalisés dans les techniques d’exploitation. Cet ensemble est aujourd’hui conservé au Musée de la Vie Wallonne à Liège. Le Hennuyer Désiré Deleuze (né en 1921) est le second photographe à avoir pu descendre officiellement au fond. Il a réalisé plusieurs centaines de photographies en passant par tous les bassins houillers belges. Photographe officiel du magazine d’entreprise « Chez nous » de la S.A. des charbonnages de Monceau-Fontaine, il a également collaboré avec les services techniques et commerciaux d’autres mines et avec l’Institut national de l’industrie charbonnière situé à Liège, dont la collection photographique est conservée au CLADIC. En juste hommage à sa contribution tant artistique que technique, une sélection de ses clichés a été publiée en 1996 aux Editions du Perron sous le titre « Objectif mine », en collaboration avec Alain Forti et Jean Jacques Stassen. Cet ouvrage est toujours disponible.
Mais il ne s’agit pas de prendre des photographies dans les galeries et les tailles comme on les prend en plein jour : de nombreuses difficultés attendent l’artiste. Celles d’ordre pratique (l’accès aux chantiers, le transport du matériel, la luminosité) et celles touchant à la sécurité des travaux et des hommes (à l’époque, l’utilisation d’un flash en présence de grisou ou de poussières peut tout enflammer). Grâce à l’assistance du professeur Georges Kemna, Marissiaux a réglé ce dernier problème en mettant au point une lanterne de sûreté qui lui permet d’utiliser son flash à magnésium malgré la présence du grisou. Désiré Deleuze réalise ses premières photographies à l’aide d’un appareil classique mais l’envie de perfectionnerson art et les contraintes techniques le poussent à élaborer un caisson antidéflagrant répondant aux normes sévères du Code des mines belge. L’utilisation de ce caisson d’une cinquantaine de kilos et du matériel qui l’accompagne rend les prises de vue extrêmement longues (une à deux heures de préparation par prise !). A Liège, d’autres artistes ont aussi illustré l’industrie houillère. Certains ont utilisé la photographie comme passe-temps en agrémentant leurs déambulations dans le bassin minier, à l’instar du mineur Joseph Maes (actif dans les années 1950-1960). Des photographes ont aussi suivi la disparition de ces témoins industriels pas à pas, comme Paul Donnay dans les années 1970-1980, fixant pour toujours leurs tout derniers instants. Des travaux intéressants qui témoignent de l’aspect paysager, immortalisant les traces visibles en surface de ces colosses d’acier et de béton. Dans notre exposition, Théodore Bellefroid (né en 1940) suit cette lignée. Technicien de profession, il a grandi à Saint-Nicolas dans un milieu rythmé par des charbonnages et des usines sidérurgiques, univers où il côtoie les arrivants des vagues d’immigration massive avec lesquels il fait ses classes et noue ses premières amitiés. Son immersion dans l’ambiance de ces géants industriels s’est donc faite naturellement. Dans les années 1970, alors que la dernière salve de fermetures des charbonnages précipite dans l’oubli l’avenir de ces sites les uns après les autres, Théodore Bellefroid se lance dans des reportages photographiques imprimant sur la pellicule de son Yashica les ultimes semaines de l’activité charbonnière wallonne juste avant son extinction. Son travail est respectueux des hommes qui ont laissé une part d’eux-mêmes sur les sites charbonniers et conserve les atmosphères palpées durant ses excursions. Lon Persich quant à lui fait partie d’une nouvelle génération d’artistes créant une synthèse entre les différentes attitudes photographiques abordées ci-dessus. Pour Lon, c’est sa passion d’explorateur urbain qui l’entraîne vers le reportage photographique. Ses aventures l’ont mené sur des sites industriels désaffectés aussi bien en surface qu’en sous-sol. Il a extrait de ces périples des vues particulièrement saisissantes, livrant aux spectateurs un regard inédit voire fantastique sur ces lieux abandonnés dédaignés. Vision contemporaine de notre passé, cette démarche moderne démontre qu’au-delà du phénomène de mode dans lequel s’inscrit actuellement l’exploration urbaine, cette nouvelle production s’accroche à ce qui a écrit son histoire et cherche à croire si non en sa résurrection, du moins en l’importance de la conservation de ses racines afin de recréer un monde parallèle en lui adjoignant des effets irréels. Photographes amateurs ou professionnels, tous ont en commun l’attachement pour les friches industrielles. Ils témoignent d’un intérêt historique (comme les reportages publiés sur le serveur tchorski.morkitu.org ou les sites www.postindustriel.be et www.usines.be), d’une approche esthétique (www.facebook.com/aureliebastinartiste, www.abandoned-places.com ou www.forbidden-places.net) ou tout simplement d’un regard nostalgique sur des territoires qui les ont vu naître, grandir et, parfois, s’amuser, une manière de sauvegarder à leur échelle les archives de nos sociétés. Dans toutes leurs œuvres, les photographes traduisent les réalités et les aspirations de leurs temps, qu’elles soient témoignages de ce qui est ou qu’elles ouvrent une perspective sur ce qui pourrait être. C’est la gageure de notre nouvelle exposition que nous vous invitons à découvrir tous les jours jusqu’au 31 août 2013, de 13 h 00 à 17 h 00.
Bruno Guidolin Mis à jour (Vendredi, 19 Juillet 2013 17:46) Distinctions scoutes
Cette petite médaille au verso delaquelle était soudée une épingle qui permettait d'arborer fièrement cette distinction fut offerte à tous les scouts et louveteaux du pays lors du cinquantième anniversaire de la fédération des scouts Baden Powell de Belgique le premier août 1957. Ceux de la 56ème Basse Meuse de Cheratte en faisait évidemment partie.
Outre cette distinction collective, lorsqu'un scout avait fait sa promesse, il portait la croix scoute sur son chapeau et l'insigne rouge sur fond bleu sur sa la poche de poitrine de sa chemise.
Une bande blanche verticale de part et d'autre de la croix scoute de poitrine distinguait le second alors qu'une bande blanche verticale des deux côtés de la croix scoute désignait le CP (chef de patrouille). Chez les louveteaux, deux bandes jaunes enserraient le bras droit du sizainier alors que le sous-sizainier n'en possédait qu'une. La promesse des louveteaux conférait le droit de porter l'insigne représentant un loup, cousu sur la casquette et le même insigne que celui des scouts mais sur fond vert, cousu sur le pull ou la chemise de même couleur.
Mis à jour (Mardi, 02 Juillet 2013 17:25) En barque pour Maestricht ! (1)
En cet été 1615, Philippe de Hurges a fait un long séjour dans notre ville. Le 31 août, il quitte Liège. Dans les notes de son voyage, il n’est question que de « l’avarice et la dissimulation »des Liégeois, nation colérique, ambitieuse, querelleuse et adonnée à la paillardise ! On comprend donc après ces amabilités, qu’il s’embarque sans regret pour Maestricht. Suivons-le dans son voyage depuis son départ de Liège, son « partement » : « Les pauvres se placent entre les deux rouffes et sont à découvert. Nous trouvâmes sur cette barque marchande fort belle compagnie ; il y avait plusieurs chanoines, tant de Liège que de Maestricht, des capitaines, des demoiselles liégeoises, des moines, des religieuses, des conseillers, des ministres, des marchands, des catholiques, des huguenots et des putains. Sur ces bateaux, il y a toujours de ces garces qui ne gagnent leur vie autrement qu’en faisant ces voyages et prenant la fortune qu’elles rencontrent tant que la jeunesse et la beauté durent. En telle assemblée donc nous partîmes de Liège le 31 du mois d’août 1615 passant joyeusement le temps, les uns jouant de quelque instrument de musique, les autres chantant, les autres entretenant les dames et leur contant des sornettes, les autres lisant leurs heures ou récitant leur chapelet. Entre Liège et Maestricht, en certains endroits, il y a des roches et des montagnes très hautes. De grands creux naturels et des ouvertures artificielles sont accomodées dans ces rochers. Dans ces lieux habitent ceux qui travaillent dans les mines de fer. Ils vivent misérablement là-dedans avec leur famille, tenant autant de la bête que de l’homme tant ils sont contrefaits. « Nous avancions joyeusement distraits par la belle vue du paysage de l’environ et par le plaisir que nous prenions de la pêche du poisson qui se faisait. « Comme Visé est à mi-chemin de Liège et Maestricht, ceux qui font ce voyage prennent leur repas quand ils passent à cet endroit. Donc tout en voguant chacun met sur le coffre au milieu de la rouffe ses provisions. Les jours de chair, les uns apportent un chapon, un rôti, des pâtés, des tartes, des gaufres et les jours de poisson chacun y porte diverses sortes de poisson frit, rôti ou accomodé à la daube. Tout est mangé et bu en commun ; trait d’honnêteté qui me plut fort en cette nation. « Environ les 6 heures du soir, nous arrivâmes au port de Maestricht ayant mis tant de temps à faire ces 5 lieues de chemin par eau entre les deux villes ». [1] Extrait des pages 22 et 23 de la « Petite chronique du Pays de Liège » édité par la RTBF Liège, diffusé dans Liège-Matin au cours de l’année 1980 à l’occasion du millénaire de la principauté de Liège ; ouvrage repris de « Voyage de Philippe de Hurge à Liège et à Maestrect en 1615 et publié en 1872 par H. Michelant », aujourd’hui en téléchargement libre sur internet. Mis à jour (Mercredi, 17 Juillet 2013 16:16) 150 ans déjà
Fichtre, comme le temps passe vite ! C’est sous la houlette de Guillaume MARIETTE, bourgmestre de son état, officier public de l’état civil de la commune de Cheratte(*), canton de Dalhem, arrondissement de Liège, province de Liège que furent enregistrés les septante-six actes de naissance de l’an de grâce mil huit cent soixante trois. L’accès en ligne aux archives de l’état nous permet aujourd’hui de vous en divulguer l’exhaustivité.
Attention cependant, deux paires de jumeaux (en gras dans le tableau) transforment les 76 actes en septante-huit naissances. Sachez encore que les enregistrements 2 et 36 sont corrects ; il s’agit de la naissance de deux cousins, fils de deux frères Dessart ayant épousé deux sœurs Moitroux. (*) Et accessoirement arrière-arrière grand-père du signataire du présent article. René Gotfryd 8 septembre 1944... Cheratte en fête
8 septembre 1944, les troupes alliées pénètrent à Cheratte. Dénouement attendu depuis des années, la journée de la libération fut un souvenir inoubliable pour tous les Cherattois qui firent la fête avec leurs libérateurs comme en témoigne la photo ci-dessous saisie rue de Visé, devant « La Populaire », maison devenue aujourd’hui l’armurerie Fissette.
Après de longs applaudissements nourris, les fameuses distributions de cigarettes et de chewing-gum, les félicitations de circonstances dans un anglais souvent approximatif, les libérateurs émirent le souhait de se désaltérer, point n’était nécessaire de parler correctement le wallon ou le français pour se faire comprendre. L’ambiance d’alors est résumée sur l’affiche produite par la RTBF éditée pour les cinquante de l’événement et reproduite ci-dessous.
Tout ce petit monde prit alors d’assaut les quelques bistrots de la rue de Visé. L’idée de génie d’Henry PAUWELS, le François Walthéry de service, fut alors de dessiner un GI et un soldat anglais sur de grandes feuilles en demandant à chacun d’y apporter une signature, une adresse, un matricule, un petit mot, etc. Ces deux magnifiques dessins et leurs nombreuses apostilles furent ensuite oubliés dans le fond d’une armoire pendant près de cinquante ans avant que Lisy SIMON ne les exhume et les encadre pour égayer un mur de son living. Ces deux pépites viennent de nous parvenir. Après de longues soirées de décryptage- certains soldats ayant consommés plus que de raison n’écrivaient plus très bien – nous sommes fiers de vous reproduire ces deux magnifiques posters ainsi que le plus grand nombre des annotations y reprises.
Rassurez-vous cependant si vous ne pouvez pas tout lire; tout ce qui est lisible est reproduit ci-dessous. Pour le poster du soldat américain :
Pour le poster du soldat anglais :
Si enfin, vous souhaitez exécuter une recherche alphabétique, voici la liste exhaustive des patronymes repris sur l'ensemble des deux posters :
Mis à jour (Dimanche, 05 Mai 2013 20:36) Avis de recherche
Afin de nous permettre d'identifier plus facilement les personnes figurant sur la photo des années cinquante publiée récemment, nous avons décidé de vous la présenter morceau par morceau en commençant par le coin supérieur gauche.
Ce fragment intègre dix personnes. Un prêtre, à reconnaître, Toussaint Josse, Jacques Rekko, 4 scouts figurant +/- sur la même verticale, Monsieur Willems dans le coin supérieur droit et Georges Rekko dans le coin inférieur droit. Votre avis est attendu avec grand intérêt.
Attention, voici des nouvelles du front :
L'abbé pourrait-être l'abbé Baguette (pour Marie-Anne) ou l'abbé Lambrecht (pour Luc), Toussaint Josse et Jacques Rekko, déjà cités, parmi les 4 scouts sur la même verticale, Léopold Delhoune (lunettes) au-dessus de Paul Demaret sont désormais identifiés; allons, courage, plus que 4 !
Mis à jour (Vendredi, 24 Mai 2013 23:34) Un autre dessinateur à l'honneur
28.03.2013 : Le mot du Bourgmestre
Visé (Cheratte) est un des points forts de la Bande dessinée. Il n'y a pas que Mittéi et Walthéry: il y a aussi Georges Van Linthout.
Cheratte peut se prévaloir de compter deux auteurs de BD particulièrement connus. Le plus âgé, qui malheureusement nous a quittés il y a quelques années, Mittéi, avait l'habitude de marteler que Visé avait été rattaché à Cheratte et pas le contraire comme certains l'imaginaient à tort. Grand talent de la BD, il était aussi devenu un maître dans le domaine des aquarelles et ses expositions à la Salle Braham récoltaient un très grand succès. François Walthéry, d'abord élève de Mittéi, est devenu célèbre par son héroïne Natacha, finalement tout aussi célèbre que lui. Mais ce serait réducteur de se limiter à ces deux grands. Georges Van Linthout ne jouit pas d'une notoriété aussi grande mais il s'illustre également par son oeuvre. Il vient de remporter le prix de l'espace culturel du festival « Ornenbulle » dans la ville de Flers en Normandie. Il s'agit d'un festival organisé pour la 12ème fois et dont la notoriété est grandissante. L'oeuvre primée s'intitule MOJO. Une autre BD de G. Van Linthout avait déjà été primée en 2010. Son titre « Braquages et bras cassés ». Elle est connue aux USA, notamment dans le milieu des stars de cinéma. Elle l'est moins chez nous. Nul n'est prophète en son pays. Participation citoyenne à Cheratte-bas : L'avenir du charbonnageScoutisme cherattois
Le scoutisme à Cheratte vers 1950, c'était une véritable institution. Presque tous les jeunes du village faisaient partie de la troupe (scouts) ou de la meute (louveteaux). Cette photo sans légende nous attend, VOUS attend pour décryptage ! Quelques noms devraient rapidement sortir des entrailles du passé pour vous offrir à court terme une identification exhaustive. Merci en tous cas à Véronique pour nous avoir livré copie de cette pépite. Fredo Gentry Mis à jour (Samedi, 23 Mars 2013 22:46) Cheratte-Kaboul... et retour
Il y a 45 ans déjà que cet article paraissait dans le quotidien La Meuse. Trois jeunes aventuriers s’élançaient de Cheratte dans un véhicule « unique » pour conquérir les Indes et l’Afghanistan. Ce cliché a été pris dans la cour de l’église de Cheratte-bas, côté chemin de fer. Outre les personnes identifiées dans l’article, vous reconnaîtrez à gauche de la photo Jacques Kariger et son épouse ainsi que Lucien Kariger (lunettes noires). A droite, René Gotfryd, Jeannot Kopec, Léon Demarche et quelques Cherattois que votre serviteur a peine à identifier. Fredo Gentry Mis à jour (Samedi, 23 Mars 2013 22:45) Le 7ème art à Cheratte
Désolé, nous avons joué à rideaux fermés, il n'y a plus de place aujourd'hui... et comme le disait Eddy Mitchell : La lumièr' revient déjà et le film est terminé Fredo Gentry (et le Schmoll pour la circonstance) Mis à jour (Lundi, 18 Février 2013 21:36) |
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