.

  • Actualités
  • Carte de Cheratte
  • Ligne du temps
  • Medias
  • Notre Projet
  • Rechercher
Menu
  • Accueil
  • Géographie
  • Histoire
  • Généalogie
  • Vie Communale
  • Vie Religieuse
  • Les Cherattois
  • Medias
  • Cheratte Aujourd'hui
    • Actualités
  • Forum
  • Liens
  • Contacts
Derniers articles
  • L'histoire du ban de Cheratte (intégrale)
  • François Beaujean
  • Un Cherattois à l'honneur
  • Salade de liégeoiseries
  • MMXIV
  • Haut les coeurs du Choeur de Saint-Jo
Derniers documents
  • 1935 Jean DONNAY (Fernand-Demeure)
    (Dictionnaire des Cherattois)
  • L'Histoire du ban de Cheratte (complet)
    (Les différentes histoires de Cheratte)
  • Histoire de Cheratte - BODSON 09c4
    (Les différentes histoires de Cheratte)
  • Histoire de Cheratte - BODSON 09c3
    (Les différentes histoires de Cheratte)
  • Histoire de Cheratte - Bodson 09c2
    (Les différentes histoires de Cheratte)
Se connecter
Vous pouvez vous inscrire pour participer au site



  • Mot de passe oublié ?
  • Identifiant oublié ?
Visiteurs
Nous avons 49 invités en ligne

Aujourd'hui

Le Christ du Vinâve

PostDateIcon Vendredi, 12 Mars 2010 18:07 | PostAuthorIcon Author: Van Ass Désiré | Imprimer Envoyer
Note des utilisateurs: / 18
MauvaisTrès bien 
Actualités

Le Christ du Vinâve

Cette sculpture de style mosan liégeois est datée de la seconde moitié du 14e siècle. C’est une pièce majeure du patrimoine cherattois, sans doute la plus ancienne existant encore.

De là l’intérêt d’une protection contre le vol ou les déprédations.

Cette croix ornait le dessus de l’entrée du chœur de l’ancienne église du Vinâve de Cheratte, reposant sur les deux poutres qui reliaient les deux colonnes encadrant le chœur surélevé de cette petite église.

Elle est la réalisation d’un artiste sculpteur de la région de la Basse Meuse.

Elle a été posée à l’entrée du chœur de l’église, lors de la transformation du chœur roman initial de l’église du 10e siècle à une seule nef, en une église à trois nefs vers 1300/50.

 christ_vinaveLa couronne d’épines, le drapé du linge, l’expression du visage, la pose des pieds et la forme des mains et des doigts, permettent de penser que ce Christ date plus précisément du deuxième tiers du 14e siècle, donc entre 1340 et 1370.

Il a été sauvé de l’incendie qui a détruit gravement cette église en 1550, ainsi que d’une autre destruction partielle, pour les même motifs, en 1639.

Lors de la destruction de la vieille église du Vinâve en 1838, les habitants du quartier souhaitèrent conserver, près de chez eux, un témoignage de l’ancienne église. C’est ce vieux Christ qui fut installé dans une chapelle, élevée dans un mur le long de la route longeant le château des Saroléa.

Depuis plus de 30 ans, Thomas Delarue d’abord, puis moi ensuite, avons essayé de faire enlever cette relique des temps anciens de la petite chapelle où le Christ du Vinâve était placé, pour en assurer la sauvegarde.

Enlever le « Vî Bon Dju » était un non-sens, voire un sacrilège, pour les habitants du quartier, dont ce Christ assurait, en quelque sorte une protection sans doute, mais aussi un lieu de recueillement et de prière.

C’est donc d’abord contre le veto et l’indignation des habitants du quartier qu’il a fallu nous battre pour tâcher de sauver le vieux Christ.

De plus, les propriétaires de la maison, dans le mur de laquelle la chapelle est édifiée, montraient de vives réticences au fait de l’enlèvement de ce qui constituait, pour certains d’entre eux, une plus value de leur propriété.

A quelques reprises, nous avons été proches d’avoir leur autorisation, pour les voir ensuite reculer devant la décision.

Le feu fut mis sous le Christ, endommageant en surface les pieds, les jambes et le bassin. Il était grand temps d’en assurer la sauvegarde.

Lire la suite... Ajouter un commentaire

Mis à jour (Jeudi, 25 Mars 2010 16:31)

 

<< Début < Précédent 1 2 Suivant > Fin >>

Page 2 sur 2

Copyright © 2009 - Van Ass JF.
All Rights Reserved.

Joomla template creation girault jeanpierre. adaptation Van Ass JF